Une tente-affût est souvent assez lourde et, par définition, extrêmement statique. Elle n'autorise souvent qu'un angle de vision assez limité qui procure parfois un sentiment d'enfermement assez désagréable.
Elle offre, en échange, un camouflage et un confort de haut niveau.
A l'opposé, le simple filet de camouflage que l'on jette sur soi, s'il offre une grande liberté de déplacements, impose souvent au photographe une immobilité presque complète, du moins dans les moments "critiques", ce qui est vite très pénible si la séance d'affût dure plusieurs heures. J'ai donc imaginé une solution un peu intermédiaire : un petit paravent/bouclier repliable un peu comme un parapluie. Il est fixé à la rotule, donc mobile avec l'objectif, autant en rotation que d'ailleurs lors du portage. Voici deux photos de ce petit affût-bouclier, respectivement en position ouverte puis pliée : Description générale Pour ceux qui seraient tentés par la réalisation d'un tel affût-bouclier, voici quelques détails complémentaires illustrés par une photo prise, cette fois, de l'arrière et, donc, un peu plus explicite ! Je crois que la photo parle d'elle-même et ne nécessite que peu de commentaires complémentaires. Il n'est guère utile de trop détailler les choses puisque, de toute façon, tout doit être imaginé et dimensionné en fonction des objectif et rotule utilisés . . . Néanmoins :
Voici, à titre d'information, les dimensions générales, sachant qu'elles dépendent de l'objectif utilisé ainsi que de la forme du plateau de rotule et sont donc à adapter au cas par cas !
Quelques conseils complémentaires :
Comportement au vent On doit évidemment craindre une très grande sensibilité au vent mais mon expérience m'a montré que le vent n'est gênant que s'il est vraiment important. Il est vrai que, personnellement, je pratique surtout la photo animalière dans une région de paysages plutôt fermés de type bois, prairies, étangs. Il faut dire aussi qu'avec un affût forcément incomplet comme celui-là, je veille toujours à me caler près d'un buisson ou dos à une haie, un peu comme on le fait avec un simple filet. Il ne faut pas oublier non plus que, contrairement à une tente, on peut ''réduire la voilure'' en cas de vent fort, il suffit de descendre le trépied et en position semi-basse (position "assis par terre"), la surface toilée exposée au vent devient alors très raisonnable. Il est néanmoins fort probable que pour photographier des oiseaux en vol du haut des falaises de Bretagne, cela ne convienne plus du tout ! Conclusion Un tel affût-bouclier n'est certes pas la solution universelle mais disposer d'un tel bouclier en plus de la tente et du simple filet de camouflage permet de s'adapter parfaitement à toutes les circonstances. En ce qui me concerne, c'est cet affût-bouclier qui sort maintenant le plus souvent. Son rapport agrément / prix / poids est sans appel ! Pierre BOURGUIGNON |
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